Rachel Carignan (elle)

Issu du milieu de la danse traditionnelle, Rachel Carignan s’implique d’abord comme élève puis, depuis 2019, comme spécialiste au sein de l’Ensemble folklorique Mackinaw. Depuis 2016, elle s’implique comme interprète et chorégraphe au sein du différents projets, plusieurs portés par l’organisme BIGICO ainsi que par La R’voyure et la compagnie [ZEUGMA] danse. La gigue, la danse traditionnelle et le mouvement contemporain se retrouve au cœur des intérêts et des projets de cette artiste. Elle intègre Germaine à l’automne 2022 rejoignant le groupe pour sa voix et son expertise en gigue.
Catherine Landry (elle/iel)

Violoneuse, chanteuse et un peu gigueuse, Catherine baigne dans le milieu traditionnel depuis sa naissance. C’est notamment dans sa famille, au travers de l’apprentissage par tradition orale par son père Mario, qu’elle développe depuis son jeune âge des connaissances ainsi qu’une grande passion pour les arts vivants. Son désir : faire connaître notre merveilleux patrimoine au reste du monde. Membre du groupe Germaine, Catherine a à cœur la représentation féminine et féministe dans le trad québécois. Elle enseigne le violon traditionnel depuis ses années à l’université, soit 2021, et se démarque par ses méthodes d’apprentissage personnalisées, ludiques et inclusives.
Marie-Laurence Lamothe-Hétu (elle)

Artiste pluridisciplinaire, Marylo prend vie sur scène depuis toujours. D’abord par le ballet, puis la danse contemporaine, elle perfectionne sa technique au Cegep de Drummondville, puis à The School of Dance à Ottawa. Voulant diversifier ses connaissances après ses études, elle se met au cirque (École de cirque de Verdun) et à la gigue (La R’Voyure, projet trad), la menant ainsi à performer dans divers domaine artistique. C’est en devenant animatrice au Village Québécois d’Antan qu’elle se découvre un intérêt et un talent pour la chanson traditionnelle québécoise. À son grand étonnement, elle préfère y chanter que giguer. Elle joint Germaine en 2018, renouant avec les arts traditionnels une fois de plus . Sa philosophie est et restera toujours: « La chanson trad, c’est fait pour être chanter dans la cuisine, par tout le monde, qu’on chante bien ou mal, tant qu’on chante en chœur… pis tant qu’à fausser, faussons avec cœur! »
Flo Mailhot-Léonard (elle/ielle)

La démarche artistique de Flo s’intéresse aux collaborations inusitées et au dialogue transdisciplinaire, en écho à sa propre identité fragmentée entre réalités queer, passion pour les arts traditionnels et recherche scientifique. Avec des projets comme Germaine, la Mi-Carême queer (spectacle déambulatoire multidisciplinaire), Vulnérable.s (spectacle de gigue explorant l’acoustique d’une chaloupe et données océanographiques) ou Mushuau shipu: cartographie sensible (exposition arts-sciences élaborée à partir de collectes effectuées en contexte d’expédition de canot), ielle croit en la mouvance du milieu traditionnel et conteste le travail en silo des milieux académiques.
Mélina Mauger-Lavigne (elle)

Mélina Mauger-Lavigne est une artiste multidisciplinaire du milieu des arts traditionnels et est basée à Montréal. Elle débute dès son jeune âge l’apprentissage des danses folkloriques, pour ensuite élargir sa pratique à l’improvisation et l’interprétation de la gigue, à la musique et au câll. Membre fondatrice de la formation Germaine, elle assure une place comme percussionniste (bodhran, gigue et podorythmie) et chanteuse dans le groupe. Ces dernières années, Mélina prend aussi part à une multitude d’initiatives en gigue et en danse avec entre autre La R’voyure et Bigico, et assure le rôle de câlleuse dans des veillées de festivals et évènements trad à travers le Québec.
Patricia Ho-Yi Wang (elle)

Violoniste formée en musique populaire et jazz, Patricia Ho-Yi navigue à l’intersection des musiques traditionnelles et de la musique improvisée, et intègre la podorythmie et le chant selon ses projets : LIEUES (musiques traditionnelles chinoise et québécoise, musique actuelle), Salicorne (musiques traditionnelles instrumentales), Germaine (chanson traditionnelle québécoise féministe), et le GGRIL (grand collectif de musique improvisée). Elle questionne et met en lumière les narratifs liés à l’identité asiatique au Québec. À temps perdu, Patricia recueille des récits de vie de sa famille qu’elle met en valeur en musique (La Ballade de Mulan) ou au sein du livre co-écrit avec ses sœurs, Légumes asiatiques : jardiner, cuisiner, raconter (Parfum d’encre, 2022). Elle a reçu le prix Artiste – Carrière Émergente de Culture Bas-Saint-Laurent (2024) et plusieurs bourses du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des arts du Canada.